Quand on aime, on compte pas!
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Cela fait des années que je garde quelques paires de chaussures au bureau au cas où j’en aurai besoin pour rafraîchir le look, pour des événements ad hoc, etc. Depuis que j’y vais à pied ceci est devenu une nécessité flagrante car les escarpins et les rues de Sofia, hélas, ne s’entendent pas très bien.
Un jour mon collègue, en voyant plusieurs paires de chaussures consciencieusement rangées dans une des armoires de bureau, sincèrement étonné a demandé: mais dis, combien de paires de chaussures as-tu, vraiment?!?
Je lui ai répondu qu’il n’y avait pas le droit de me poser de telles questions obscènes en essayant secrètement de faire le calcul.
Evidemment, il s’agit pas d’un chiffre vertigineux, indénombrables ou allant à des hauteurs comme dans les rubriques des magazines style « Dans le dressing de…“.
Il est vrai aussi que j’ai du mal à résister devant une belle paire de chaussures …
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Le principe à suivre c’est qu’elles soient pas identiques.
La chaussure confortable et belle à la fois est précieuse. Elle peut tout de suite changer le look, la silhouette, la confiance en soi et nous permettre de danser jusqu’à l’aube (si on veut)…
Je me souviens de Carrie Bradshaw qui a été chercher une robe à 15 USD pour la mettre ensemle avec ces escarpins à 500 dollars. En fait, les accessoires sont ceux qui font le look et peuvent faire briller la tenue la plus simple ou bien ruiner une belle robe si ces derniers ne sont pas classe.
Et pour en revenir au début: faut-il compter quand on aime? Et, d’après vous, quelle est la notion de « trop » quand il s’agit de chaussures?
Photos: Victor Stoynov
Boutique Mino 1923